Dans un petit bureau du rez-de-chaussée, où la lumière se faufile à travers une fenêtre habillée de rideaux légers, je me suis installé face à ma psychologue. Elle est cette jolie femme dont le sourire réchauffe instantanément l’atmosphère. Ses yeux brillent d’une gentillesse à l’état pur, et il n’y a pas besoin de mots pour comprendre qu’elle sait accueillir mes émotions.
Chaque séance est comme une danse délicate. Je m’assois là, le cœur léger, mais l’esprit en proie à un tourbillon de pensées. Elle me regarde, attentive, et je sens que je peux enfin être moi-même. On dirait qu’elle a un pouvoir magique : avec quelques questions bien placées, elle parvient à révéler des sentiments enfouis, comme si elle dévissait doucement les couvercles de mes pensées.
« Alors, comment va ce cœur si plein de vie ? » me demande-t-elle avec un sourire malicieux. Et là, tout s’effondre. Je me mets à parler de ces petites frustrations, de ces joies éphémères, mais surtout de ce besoin désespéré d’être compris. Elle rit doucement, un éclat de compassion qui fait fondre mes hésitations. « Vous savez, même les cœurs les plus robustes ont besoin d’un peu de douceur de temps à autre », glisse-t-elle avec une pointe d’humour.
À chaque séance, je découvre un nouvel aspect de moi, comme si elle m’aidait à rassembler les morceaux d’un puzzle chaotique. Sa compréhension me rassure, et peu à peu, j’apprends à accepter mon corps, mes émotions, et même mes imperfections. Grâce à elle, je ne suis plus seul dans ce voyage intérieur. C’est enfin que quelqu’un comprend mon corps et tout ce qu’il a à dire.


